La coupe est pleine !

Publié le 5 octobre 2025 à 09:37

Peu coutumiers des mouvements sociaux, raisonnables et consensuels, trop souvent résignés, les petits propriétaires immobiliers sont devenus au fil des ans les victimes de politiques absurdes, contraires, tant à l'esprit de notre constitution qu'à la culture française.

Fiscalité démesurée, normes vides de sens, tracasseries administratives abusives, déséquilibre croissant entre bailleurs et locataires, autant de mesures qui mettent en péril un équilibre économique et social indispensable à notre pays.

Les petits propriétaires ne sont ni des héritiers, ni des nantis, ni des rentiers, mais ils sont une cible de choix pour les acrobates de nos finances publiques qui jonglent sans vergogne avec leur capacité de résistance : la corde se tend et menace aujourd'hui de rompre.

Ils sont maintenant de plus en plus nombreux à renoncer à s'engager dans la voie de l'investissement immobilier, trop taxé, trop compliqué, trop risqué, préférant le confort d'un placement bancaire.

Les politiques stupides qui démobilisent les plus courageux porteront la responsabilité du déséquilibre important en matière de logement.

Les pouvoirs publics, sans doute imprégnés de préjugés et d'idéologies, ne cessent d'élever des barrières sur le parcours de l'investissement privé, pourtant indispensable à la vie des territoires.

Face à l'urgence qui se dessine, face au mépris affiché par nos gouvernants, la mobilisation doit s'organiser autour de notre fédération de défense des propriétaires.

Nous demandons :

  • La suppression de la taxe foncière  dans sa forme actuelle, afin de la répartir équitablement entre propriétaire et occupant utilisateur des services publics
  • Des baux libres, équité des rapports locatifs, suppression des lois liberticides et "propriophobes" (SRU, ALUR, ELAN...), résiliation du bail sous 1 mois pour le propriétaire comme pour le locataire, sans avoir à justifier : liberté, égalité!
  • La suppression des droits de succession et de donation, qui sont un vol manifeste, un impôt sur la mort, un pillage organisé par l'Etat qui s'arroge le droit de ponctionner ce que nos parents ont mis toute une vie à bâtir, biens pour lesquels les impôts ont largement été payés et repayés (droit de mutation à l'acquisition, TVA sur travaux de rénovations, d'entretien, impôts fonciers et sous-taxes associées, impôts sur les revenus locatifs (IR et CSG), impôt sur la fortune immobilière (IFI), ect...